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Homosexualité et jeunesse

14 novembre 2018

Page de garde

Homosexualité et jeunesse

 

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13 novembre 2018

Edito

 L'homosexualité et la jeunesse 

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Souvenez vous! En Mai 2013, la France permettait officiellement l’union civile aux couples de même sexe, se classant ainsi parmis les dix premiers pays au monde à autoriser le mariage homosexuel. Au même titre que le droit à l'avortement et à l'euthanasie, les thèmes associés à l'homosexualité suscitent encore de nombreux débats au sein de notre société. En effet, dans une société caractérisée « d’hétéronormée » (qui suit les normes et les codes hétérosexuels dominants), on remarque de nombreuses discriminations, aussi diverses qu'elles soient, au sujet de personnes homosexuelles.

Presque 5 ans après le premier mariage gay en France, qu’en est-il de la tolérance de cette sexualité aux yeux de tous?

Ce blog aborde la question de la jeunesse qui est le sujet du thème culturel 2018. J’ai décidé de m’intéresser plus particulièrement à l'homosexualité chez les jeunes. Je me suis alors posé la question “Qu'en est-il de la tolérance de cette sexualité aux yeux de tous aujourd'hui?". Je vais répondre à cette question en abordant différents aspects de l'homosexualité. 

Chez les jeunes, l'homosexualité est souvent synonyme de discrimination et sexisme dont ils sont victimes. Des choix amoureux et orientations sexuelles assumées qui ne rentrent pas dans la conformité de nos sociétés et pourtant ! Les LGBT sont de plus en plus nombreux et solidaires. Ils s'assument et vivent pleinement leur amour, peu importe l'avis des autres. Depuis la nuit des temps, l'amour entre l'homme et la femme, la différence à la fois physique et psychologique entre les sexes, l'identité masculine ou féminine de chaque être ont forgé nos sociétés, nos familles, nos façons de penser et de vivre. Pourtant, les relations sexuelles entre personnes de même sexe, ou homosexuelles, ont toujours existé. Considérées longtemps comme perverses ou anormales, on les a montrées du doigt ou condamnées. Aujourd'hui encore, dans de nombreux pays, l'homosexualité est punie par la loi. Dans la plupart des pays occidentaux, on tente heureusement, au nom des droits de l'Homme, de lutter contre l'exclusion ou la discrimination à l'égard des personnes homosexuelles. L'homophobie est devenue un délit. 

Alors que l'orientation sexuelle regroupe les profondes attirances physiques d'un individu, les orientations sont diverses et on dénombre plus de 16 types d'orientations différents. On parle également de préférences sexuelles et/ou romantiques dans certains cas. L'hétérosexualité, l'homosexualité et la bisexualité sont les orientations les plus largement connues. En dehors des désirs (orientations sexuelles), du genre (masculin, féminin, non-binaire, androgyne) et de l'identité de genre (transgenre, cisgenre ou intersexes), les sentiments tiennent souvent une place primordiale dans nos vies. Pour désigner ces sentiments et les individus vers qui ils sont dirigés, on parle d'orientation romantique. 

Etre jeune c'est avoir comportements atypiques. Les jeunes, surtout dans la période de l'adolescence apprenent à se connaître et se posent de nombreuses questions: orientations sexuelles, remises en questions et confiance en soi sont de vigueur ! Si le sujet soulève tant de questions, c'est sans doute parce qu'il touche au plus intime et au plus essentiel : qui suis-je ? qui pourra m'aimer et qui pourrais-je aimer pour me réaliser et être heureux ou heureuse ? 

Aujourd'hui, l'homosexualité chez les jeunes apparaît librement dans le cinéma, de nombreux films abordent ce thème: La vie d'Adèle, ou encore Alex Strangelove, un film Netflix sorti en 2018. 

 

Je vous emmène aux quatres coins du monde, où culture et organisation sociale sont parfois très différentes, mêlant homosexualité maladive, et homosexualité normative. Cap sur un monde plus ouvert et plus tolérant que celui que nous combattons !

 

 

 

 

 

12 novembre 2018

Le mouvement LGBT'

Le mouvement des LGBT+

Le sigle LGBT désigne l'expression "Lesbiennes, gays, bisexuels et trans". Le symbole "+" ajouté en fin de sigle permet d'englober toutes les autres entités de genres et orientations sexuelles peu connues ou méconnues. Le genre est ce que nous lions au fait d'être perçu comme un homme, comme une femme, ou tout autre identité située entre ceux deux pôles. Le genre peut être influencé par des aspects psychologiques, comportementaux, sociaux et culturels. Il peut donc varier selon des critères purement subjectifs. Le genre d'une personne n'est pas nécessairement déterminé par le sexe qui lui a été assigné à la naissance ou son sexe biologique.

 

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Le mouvement LGBT regroupe l'ensemble des mouvements mais aussi les actions inviduelles et collectives qui ont pour objectif de faire évoluer la perception sociale des minorités sexuelles, homosexualité, bisexualité et enfin la transidentité. Ce mouvement se concrétise notamment par des actions militantes, culturelles et artistiques ou des manisfestations de rue : la marche des fiertés. 

 

Les lesbiennes, gay, bisexuels et trans, c'est quoi? 

 

Lesbienne

 

Le mot lesbianisme est souvent utilisé pour décrire l'attirance sentimentale et/ou sexuelle entre deux femmes. On parle aussi d'homosexualité féminine pour qualifier cette orientation.

La lesbophobie est une forme de discrimination qui vise les femmes lesbiennes. Cela se manifeste par des attitudes, des actes et des paroles de haine, de crainte et/ou de rejet.

Gay/gai

On dit d'une personne qu'elle est gay (ou gai.e) quand son identité est masculine et qu'elle est attirée sexuellement et/ou sentimentalement par les individus du même genre. On parle également d'homosexualité masculine.

 

Bisexualité

La bisexualité est une orientation sexuelle caractérisée par l'attirance pour les deux genres "socialement valorisés", soit les hommes et les femmes. Cette appellation présuppose une binarité des genres. Une personne bi, peu importe son identité de genre, est donc attirée par les hommes et les femmes. On parle de biromantisme quand l'attirance concerne les sentiments amoureux et de bisexualité quand l'attirance est sexuelle. Il existe un type de discrimination appelé biphobie qui concerne les réactions et sentiments de dégoût, de haine, de crainte ou de rejet de la bisexualité ou des personnes bisexuelles.

Trans

Le mot trans est la forme abrégée des termes "transgenre" ou "transsexuelle". "Trans-" indique "de l’autre côté" en latin, opposé à "cis-" qui signifie "du même côté". Il désigne donc une personne dont l'expression et l’identité de genre ne correspondent pas au sexe biologique ou assigné à la naissance.

On parle de transgenre pour une personne ayant entamé et/ou complété une transition afin de faire correspondre son sexe biologique et son identité de genre. Ces démarches peuvent être médicales, sociales et/ou légales. Le mot transgenre peut également désigner les personnes dont l'identité de genre ou le sexe biologique se situe en dehors du binarisme homme-femme et qui ne s'identifie pas au sexe assigné à la naissance. Dans certains milieux, le terme désigne les personnes trans dont la transition n’implique pas de traitement hormonal substitutif ou de chirurgie de réassignation sexuelle.

La transphobie est la discrimination des personnes trans. Elle se caractérise par des attitudes, des actes et/ou des paroles de haine, de crainte ou de rejet de la transidentité, des personnes transgenres, transsexuelles ou travesties.

 

 

11 novembre 2018

Homophobie

Qu'est-ce que l'homophobie ? 

Le terme homophobie, apparu dans les années 1970, vient de «homo», abréviation de « homosexuel », et de « phobie », du grec phobos qui signifie crainte. Il désigne les manifestations de mépris, rejet, et haine envers des personnes, des pratiques ou des représentations homosexuelles ou supposées l'être. 

Est ainsi homophobe toute organisation ou individu rejetant l'homosexualité et les homosexuels, et ne leur reconnaissant pas les mêmes droits qu'aux hétérosexuels. L'homophobie est donc un rejet de la différence, au même titre que la xénophobie, le racisme, le sexisme, les discriminations sociales, liées aux croyances religieuses, aux handicaps, etc.

Une discrimination est une attitude, une action ou une loi qui visent à distinguer un groupe humain d'un autre à son désavantage. La lutte contre les discriminations est avant tout une démarche pour obtenir l'égalité en droit et en considération. Il ne s'agit pas d'obtenir des droits spécifiques ou des privilèges.

Caricature de l'homophobie

 

Discriminés pour leurs choix 


Si les personnes LGBTQ sont encore socialement sanctionnées pour leur transgression sexuelle des rôles féminin / masculin, les gays le sont parce qu’ils n’exercent pas leur pouvoir viril sur les femmes, tandis que les lesbiennes le sont parce qu’elles exercent leur indépendance sexuelle à l’égard des hommes.Le rejet des femmes homosexuelles peut en effet s’expliquer par le rejet de celles qui refusent la domination masculine : ni leur identité, ni leur bonheur, ni leur désir, ni leur plaisir sexuel, ni leur situation matérielle, ni leur épanouissement émotionnel ne dépendent de l’homme

Perte de confiance en soi et suicide

Des suicides et tentatives de suicide de jeunes collégiens en 2013 ayant tragiquement mis en lumière ce phénomène. Depuis les États généraux de la sécurité à l’École (2010), les choses ont bougé. L’Observatoire international de la violence à l’École a mené en 2010 une enquête dans les classes de primaire (CE2-CM1-CM2). Une autre enquête nationale de victimation a été conduite en 2011 dans les collèges publics. La Délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire a été créée en 2013 ; parmi ses missions fi gure celle de « renforcer la prévention et le traitement du harcèlement  et d’élargir cette action au cyber-harcèlement, aux violences sexistes et à l’homophobie ». Cette détermination devrait permettre de ne plus considérer comme « normales » les violences sexistes et homophobes parmi les adolescents  et de prendre conscience qu’un contexte sans victimisation homophobe et sexiste profite au bien-être de toutes et de tous .

Les phénomènes du harcèlement et de la violence en milieu scolaire, en lien avec l’homophobie et le sexisme, ont été largement étudiés parmi les jeunes LGBTQ et hétérosexuels dans d’autres contextes nationaux, ce qui a mis en lumière leur influence sur les états dépressifs des jeunes, même en cas de soutien d’amis proches, avec pour résultat fréquent le changement d’établissement ou la déscolarisation si une politique inclusive n’est pas mise en place par les enseignants et éducateurs.

Un chercheur a étudié le sentiment de solitude et les idées suicidaires durant l’adolescence sur un échantillon d’adultes LGB et hétérosexuels de Californie. Il a observé que les personnes qui avaient eu, durant leur enfance, des comportements ne correspondant pas aux stéréotypes de genre avaient été plus souvent solitaires et avaient davantage éprouvé des idées suicidaires, que ces personnes appartiennent ou non à des minorités sexuelles à l’âge adulte, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes. Ses observations rejoignent celles portant sur les personnes qui s’interrogent sur leur sexualité et sur leur orientation sexuelle.

Prévention contre l'homophobie 

Il existe en France de nombreuses initiatives de prévention de l’homophobie et du risque suicidaire. Au niveau national, le gouvernement a initié en 2012 un vaste programme d’actions contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre, qui mobilise plusieurs ministères et s’attache particulièrement à la prévention des risques pour les jeunes LGBTQ. Par ailleurs, un rapport contenant des recommandations pour lutter contre les discriminations LGBT-phobes à l’École a été récemment remis au ministre de l’Éducation nationale. D’autres pistes d’actions, parfois inspirées d’exemples étrangers, pourraient être envisagées:

  • Faire un état des lieux des actions et des ressources existant dans chaque région paraît être une première étape utile, qui pourrait être prolongée par l’élaboration d’un référentiel de formations, d’outils pédagogiques, de protocoles d’évaluation ou de conseils méthodologiques à l’intention des acteurs locaux.
  • Sensibiliser des professionnels de tous horizons (des champs éducatif, sanitaire, social, judiciaire et pénitentiaire) aux questions de discriminations, en y incluant l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie et le sexisme.
  • Renforcer la mobilisation autour de ces thématiques de la communauté LGBT et des associations militantes dans ce secteur. Trop souvent, la communication en direction des minorités sexuelles s’est focalisée sur la « gestion des risques » (discrimination, maladies...). L’investissement dans la revendication d’égalité de droit au mariage va par contre dans le sens de la construction d’une situation plus propice au bien-être et montre la voie pour d’autres actions positives. Il semble enfi n primordial de continuer à améliorer nos connaissances sur ces phénomènes, en menant des recherches qui intègrent plus nettement ces thématiques dans des enquêtes empiriques.

 

 

 

11 novembre 2018

Être jeune et homosexuel

Un combat difficile ...

 

Les sentiments amoureux prennent une place importante à l’adolescence. Et il est bien difficile de se découvrir des penchants différents de ceux de la plupart de ses camarades de collège ou de lycée. Surtout quand les insultes homophobes pleuvent dans la cour de récréation. Être rejetté par les autres et devoir se justifer sur ses choix, en voila une bonne raison pour se remettre en question ! La lutte contre l'homophobie n'est pas encore gagnée, c'est pourquoi ils y a encore des personnes qui pensent que les homosexuels sont faits pour être des victimes.  Une discrimination aux nombreuses conséquences 
Il n'est pas évident pour un jeune de vivre son homosexualité, notamment pendant la période de la puberté. De nombreux témoignages et études montrent qu'un adolescent homosexuel a sept fois plus de risques de se suicider qu'un hétérosexuel. 

Des victimes de plus en plus jeunes 

Là où les associations ont le plus de difficultés, ce sont dans les collèges. L'innoncence des jeunes les rend fragiles et vulnérables. La période du collège est la plus difficile de l'adolescence. Elle est souvent associée au harcèlement et à l'intimidation. Au collège, les élèves sont beaucoup plus sévères face à un comportement différent. Ils vont s'attaquer à un garçon qui s'habille de manière plus efféminée sans qu'il soit gay pour autant. Souvent peu soutenus par leurs établissements et honteux de demander de l'aide à leurs parents, les homosexuels sont les victimes les plus touchées. 

La plupart des adolescents homosexuels ayant un âge compris entre 12 et 15 ans font face à un autre problème que celui de l'homophobie: l'acceptation de soit et le rejet potentiel des parents. 

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12-15 ans : la période du collège puis du lycée. La période, souvent, où l’on vit ses premières "vraies" histoires d’amour. La période, parfois, où l’on se découvre une attirance vers des personnes de même sexe, comme le révèle une enquête menée par l’association Le Refuge (1). Mais la période, aussi, où a lieu la majorité des tentatives de suicides chez les ados homosexuels. L’attention de tous s’impose pour que ceux-ci vivent mieux leur adolescence. Notamment au lycée où les insultes homophobes ont pignon sur cour.

Les tentatives de suicides sont plus nombreuses chez les ados homosexuels. // © Photo fournie par le témoin

Des insultes courantes et banalisées

"PD, enculé, tarlouze, gouine,… Quand on est homosexuel, ces insultes sont très blessantes et dévalorisantes", assure Michaël Bouvard membre du bureau de SOS Homophobie, association qui intervient notamment dans les établissements scolaires. Le problème est que ces injures sont utilisées comme n’importe quelle grossièreté. Un détail pour certains, une souffrance pour d’autres. 
La discrimination sur l’orientation sexuelle, comme les propos racistes, est pourtant interdite par la loi. "Lorsque nous intervenons dans les lycées, nous faisons réfléchir les élèves à l’origine et à la gravité des insultes homophobes, qui sont les plus courantes", explique Frédéric Gal, délégué général du Refuge. 

Et si l’on pensait à ce qu’on dit ?

Selon Michaël Bouvard, lorsque de telles injures sont prononcées, des adultes devraient réagir, pourfaire réfléchir les élèves à la signification des mots : "Cela permettrait d’isoler celui qui profère les insultes, plutôt que celui qui en est victime." Mais il est difficile de se poser en "Zorro des homos", en relevant une insulte, qui ne choque plus la plupart des gens. La crainte est également grande de susciter un doute sur sa propre orientation sexuelle. En général, personne ne réagit et le sentiment de solitude de l’adolescent homosexuel grandit. 

L’intervention timide des adultes

"L’idéal serait que les adultes du lycée interviennent systématiquement lorsqu’ils entendent des propos homophobes", assure le membre de SOS Homophobie, association qui assure la formation des enseignants à ces questions. Souvent, ceux-ci ne savent pas comment réagir. Et c’est à l’occasion d’un événement (harcèlement, agression…) clairement identifié comme un acte homophobe que des chefs d’établissement ou des enseignants contactent des associations de lutte contre l’homophobie pour intervenir dans leur lycée. 

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10 novembre 2018

Du rejet au refuge

Un refuge pour les jeunes homosexuels 

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Une structure unique en France 

L'association Le Refuge est une association française créée en 2003 et qui accueille des jeunes homosexuels en difficultés psychiques et sociales. Sa vocation est d'offrir un hébergement temporaire et de soutenir les jeunes homosexuels majeurs victimes d'homophobie et de transphobie. 

Située sur Montpellier, le Refuge est une assocation loi de 1901 qui vient en aide aux homosexuels de la France entière. 

Qui peut-être accueilli au Refuge ? 

Ce sont des jeunes, garçons et filles, âgés de 18 à 25 ans, qui sont dans une situation de grand isolement. Rejetés par leurs familles et parfois par leurs amis après l’annonce de leur homosexualité, ils se retrouvent seuls, sans ressource. Ils sont alors redirigés vers l'association par les travailleurs sociaux. 
Sont également reçu les jeunes qui vivent difficilement leur orientation sexuelle, jusqu’à la nier parfois, et ressentent un grand mal-être. Ils ont besoin d’une écoute et d’une aide psychologique pour arriver à s’accepter et sortir de la culpabilité.


Pourquoi faire appel au Refuge ? 

Le moment de la rupture avec le cercle familial est critique. S’il ne trouve pas de structure d’accueil, ce qui est fréquent, le jeune a de grands risques de tomber dans la spirale de la rue et de la prostitution pour survivre. Par la suite, il est beaucoup plus difficile de l’en sortir. C’est pourquoi, il doit absolument trouver une aide à ce moment là. 
D’autre part, vivre son homosexualité dans l’isolement cause énormément de souffrance. Selon les recherches du docteur Marc Shelly, les jeunes homosexuels sont 13 fois plus exposés au risque de tentative de suicide que les hétéros.

Les actions de l'association

Le Refuge assure des permanences d’écoute et d’accompagnement social à Montpellier et à Paris. Six logements sont disponibles à Montpellier pour accueillir les jeunes sur une durée pouvant varier de 1 à 6 mois.  Cela leur assure un minimum de sécurité pour se reconstruire. 
Dans un premier temps, l’association apporte un soutien psychologique, grâce aux équipes d’écoutants et au travail d’un psychologue. Dans un second temps, les agents engagent une démarche d’insertion, par le biais d’une assistante sociale, qui les aide à s’informer sur la reprise d’étude ou de formations. Enfin, l'objectif est de renouer un lien entre la famille et le jeune, grâce à une médiation familiale. 

L'homosexualité dans la société actuelle

L’impression générale est que l’homosexualité est entrée dans les mœurs. Mais si l’opinion est aujourd’hui plus tolérante, ce n’est plus le cas quand l’entourage très proche est concerné. 

L’homosexualité reste très dure à accepter. Pour preuve, le Refue a déjà accueilli près de 70 personnes mais, chaque année, ils recoivent 300 demandes d’hébergement de jeunes rejetés par leurs familles. Parfois, ils peuvent les rediriger vers d’autres structures mais nombreux d'entres-eux ne peuvent être accompagnés. D’autant plus que les pouvoirs publics ne se saisissent pas du problème.
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12 novembre 2007

Etre homosexuel : l'aubaine des clichés

L'inversion des genre, victime des stéréotypes et préjugés

L'homosexualité est, sans aucun doute le sujet le plus touché par les clichés et stéréotypes: le gai très efféminé et la lesbienne maculine. Si ce stéréotype est si répandu, c'est parce que la société considère que la femme est attirée naturellement par un homme et l'homme naturellement par la femme. C'est pourquoi une lesbienne est forcément attirée par une autre femme plus masculine incarnant la place de l'Homme. C'est pour cette raison qu'ils sont jugés et que l'on sanctionne leurs conduites. 

L'image du gai efféminé "folle" et de la lesbienne masculine fait parti des clichés les plus populaires. Celui-ci peut donc être utilisé sous forme de blagues, d'insultes ou il peut permettre de stigmatiser une personne. 

Et sexuellement parlant ? 

Quand une personne réalise son coming out, de nombreuses réactions sont perçues. La réaction la plus populaire est manifestée par la peur des avances sexuelles de la part du gai ou de la lesbienne. 

Les stéréotypes rattachés au sexe sont les suivant 

  • Homosexualité = pédophilie. Il apparait surtout dans les milieux avec une clientèle sensible: garderie, école mais aussi de manière générale.Des allusions pornographiques et pédophiles de la part des parents qui souvent s'inquiètent de la sexualité de la personne concernée.  
  • Dégout de la sexualité gaie/lesbienne: propos dénigrant les pratiques homosexuelles. Les femmes sont moins touchées par ce type de remarques car l'affection entre elles est mieux acceptée (amitié) 
  • Le manque d'une présence masculine lors de l'acte: la femme ne peut s'épanouir qu'avec un partenaire de sexe masculain
  • Fantasmes de lesbiennes étroitement liée à la pornographie 

 

Tu fais l'homme ou la femme ? 

L'idée que les homosexuels doivent impérativement jouer le rôle de l'homme ou de la femme est totalement faux. Les homosexuels aiment les individus du même sexe, donc il n'est absolument pas question de jouer un rôle. 

14 novembre 2006

A travers le monde

L'homosexualité, une acceptation qui n'est pas universelle

L’Europe, les premiers pays tolérant l'homosexualité

Le mariage homosexuel a été autorisé par 

  1. Pays bays : 2001
  2. Belgique : 2003
  3. Espagne : 2005
  4. Suède : 2009
  5. Portugal: 2010
  6. France: 2013 
  7. Malte, Allemagne, Finalnde et Autriche: 2017 

Au sein de l’Union Européenne, l’homosexualité est légale dans tous les États membres, tandis que la discrimination à l’embauche est bannie depuis 2000. Cependant, sur certaines questions, les législations divergent. 16 pays européens (dont 14 membres de l'Union européenne) reconnaissent le mariage homosexuel, tandis qu’ils sont 26 (dont 22 de l'Union) à autoriser une union civile pour les couples homoparentaux. 

Malgré des progrès législatifs certains, les mentalités, restent relativement fermées. En France, les actes homophobes font encore souvent les gros titres. Dans un rapport, SOS Homophobie fait état d'une hausse de 4,8% des actes homophobes et transphobes en 2017 en France. 

 

Légal mais dangeureux

Du côté de la Russie, chaque citoyen est protégé par la Constitution : l’homosexualité est donc, juridiquement légale. Pour autant, les faits montrent qu’il est très dangereux d’être gay. Vladimir Poutine a même interdit en 2013 la « propagande homosexuelle ». En tant que république constitutive de la Russie, la Tchétchénie est régie par la loi russe. Cependant, être homosexuel signifie une chose : être en danger de mort. En 2017, le pays s’est « illustrée » avec sa « purge anti-gay ». ‘’L’homosexualité n’existe pas’’. Voilà les propos du gouvernement. Sous la houlette de son président Ramzan Kadyrov, la chasse aux sorcières est orchestrée directement par les autorités, comme l’attestent les témoignages des quelques rescapés.  

 

Plus à l'Ouest 

Au canada, le mariage entre deux conjoints de même sexe a été légalisé le 20 juillet 2005. Lors du recensement de 2016, plus de 72.000 couples, soit un peu moins de 1% du nombre total de couples au Canada, déclarent être du même sexe. Entre 2006 et 2016, le chiffre a d’ailleurs triplé. 

Les américain patientent jusqu’en juin 2015, avant que la Cour suprême institutionnalise le mariage pour les personnes de mêmes sexes. Il est désormais autorisé dans l’ensemble des États, même si certains comtés des régions les plus conservatrices refusent toujours les cérémonies. 

En Amérique latine, la ville de Mexico a été, dès 2007, la première à autoriser les unions civiles entre personnes du même sexe, avant de légaliser le mariage en 2009. Au total, quatre pays l’autorisent sur l’ensemble de leur territoire :

  • l’Argentine (2010)
  • l’Uruguay (2013)
  • le Brésil (2013)
  • la Colombie (2016). 

 

Des violences persistent 

Au Brésil, les assassinats de personnes LGBT ont doublé entre 2000 et 2014, passant de 130 à 326. Au Pérou, l’homosexualité est légale, mais demeure taboue. En mai 2009, une loi interdit aux personnes homosexuelles de rentrer dans la police péruvienne, et plus récemment, le Parlement a refusé plusieurs propositions de loi en faveur des unions homosexuelles. Même refrain au Venezuela, où une cinquantaine d'organisations ont rédigé en 2013 une proposition de loi sur le mariage homosexuel, toujours "au point mort", se désole Quiteria Franco, coordinatrice de l'ONG Union affirmative (AFP). Paradoxalement, au Paraguay, l’homosexualité est légalisée en 1880, pourtant, il reste l’un des pays les plus homophobes d’Amérique latine et ne reconnait pas les couples homoparentaux. La Guyana (à ne pas confondre avec le département français de la Guyane) demeure de son côté le dernier pays de la région où l’homosexualité est encore illégale, avec des peines allant jusqu’à l’emprisonnement à vie. 

 

Dans 12 pays, « homosexualité » signifie « peine de mort »

Aucun pays asiatique n’autorise le mariage, ni même l’union civile, entre les personnes de même sexes jusqu’en mai 2017. Taïwan devient, à cette date, le premier pays (et le seul) de la région asiatique à légaliser le mariage gay. "L'Afrique australe et orientale, le Moyen-Orient et l'Asie du Sud persistent avec les approches les plus draconiennes. L'Europe occidentale et l'hémisphère occidental sont les plus tolérants", relate The Guardian en 2017.

En Afrique, une trentaine de pays interdisent l’homosexualité. Seuls quelques pays, dont le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Tchad, ou encore le Mozambique ont dépénalisé l’homosexualité, même si dans la réalité des faits, répression et stigmatisation dessinent encore les contours de ces pays. 

L’association ECPM (Ensemble Contre la Peine de mort) annonce  ‘’Difficiles à chiffrer, les condamnations à mort pour homosexualité sont très souvent camouflées sous d'autres prétextes, tel que le trafic de drogue’’, précise l’association dans un communiqué. Au total, 12 pays prévoient la peine capitale pour homosexualité, dont la majorité se trouvent en Afrique et au Moyen-Orient :

  • Afghanistan
  • Arabie saoudite
  • Brunei
  • Émirats arabes unis
  • Iran
  • Mauritanie
  • Qatar,
  • Nigeria
  • Pakistan
  • Soudan
  • Somalie
  • Yémen

 

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14 novembre 2005

En chanson

L'homophobie et le rejet familiale abordé au travers d'une chanson

"Comme les autres" - Keen'v

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Keen'v (Kevin Bonnet), est un chanteur auteur et interprète français né en 1983. Il s'est fait connaitre en 2008 en discothèque grâce à son tube À l’horizontale et connaît le succès à partir du titre J'aimerais trop en 2010. Keen’V, se fait indéniablement un nom dans le domaine de la variété française, avec des titres de plus en plus variés. Son album Là où le vent nous mène dévoile notamment la chanson Comme les autres dans laquelle l'artiste aborde le sujet de l'homosexualité

 

 Ci-dessous, les paroles de la chanson: 

Toi, le père qui m’a toujours aimé
Dis-moi pourquoi ça a changé
Alors qu’au fond je suis le même
Oh oui toi, le père qui m’a toujours aidé
Dis-moi c’qui peut te déranger
Dans le fait que ce soit les hommes que j’aime
Après tout, ce n’est pas comme si j’avais choisi
Et puis, ce n’est une maladie
Ça ne fait pas de moi une autre personne
M’as-tu mis au monde seulement pour que je te copie ?
Tu sais, l’enfant parfait n’est qu’utopie
J’pensais qu’tu m’aimais
Pourtant tu m’abandonnes

Dis-moi
Est-ce vraiment de ma faute ?
Si je ne suis pas comme les autres ?
Enfin du moins pour toi !
Oui, tu crois ?
Que je serai plus heureux ?
Si j’étais comme eux ?
M’aimerais-tu que pour ça ?

Toi, le père que j’ai tant exemplé
Dis-moi pourquoi suis-je exempté
De connaître le bonheur à ma manière

Oh oui toi, le père que j’ai toujours écouté
Dis-moi pourquoi suis-je rejeté
Seulement parce que de moi tu n’es plus fier ?
Je ne te demande pas de m’imaginer au lit
Seulement de m’laisser vivre ma vie
Je ne suis pas devenu différent, oh non
Ce n’est pas à cause de ton éducation
Si je suis attiré par les garçons
Mais je suis et resterai ton enfant

Dis-moi
Est-ce vraiment de ma faute ?
Si je ne suis pas comme les autres ?
Enfin du moins pour toi !
Oui, tu crois ?
Que je serai plus heureux ?
Si j’étais comme eux ?
M’aimerais-tu que pour ça ?

Est-ce par honte ou par peur du regard des autres
Que tu renies le lien qui est le nôtre
Certes, je ne ferai pas de toi un grand-père
Mais tu ne fais déjà pas ton rôle de père
Aurais-tu préféré qu’je fasse semblant
Pour que tu me vois avec une femme en blanc
J’espère qu’un jour tout ça tu le regretteras
Mais sache que je t’aimerai toujours papa

 

Alors qu’il s’apprête à sortir un nouvel album, Là où le vent me mène, le chanteur Keen’V a voulu parler de l’homosexualité, et plus particulièrement du lien entre un jeune homo et son père. Bien qu'hétérosexuel et persuadé que s'il avait été homosexuel ses parents l'auraient accepté, il a pendant son adolescence été mis de côté. L'exclusion sociale étant un sujet qui le touche personnellement, il a voulu aborder le thème de l'homosexualité. 

Cette chanson est d'autant plus touchante que l'on ressent le mal-être du jeune qui avoue à son père son homosexualité. Il lui pose de nombreuses questions pour savoir si c'est de sa faute, s'il vaudrait mieux qu'il fasse semblant, s'il serait plus heureux ? Toutes ses questions lui sont adressées. Le père semble avoir renié son fils suite à la découverte de son orientation sexuelle, et c'est le cas d'un grand nombre d'adolescent à l'heure d'aujourd'hui. 

 

14 novembre 2004

L'Homosexualité au cinéma

Alex Strangelove 

Le film Alex Strangelove est une comédie américaine sortie en 2018.

 

Fiche technique 

  • Réalisateur : Craig Johnson 
  • Acteurs: Michael Abela, Daniel Doheny, Brendan Archer, Daniel Zolghadri, Antonio Marizale 
  • Genre: Comédie, Romance, Gay, Lesbien (LGBT), Comédie Romantique 
  • Distributeur: Netflix 
  • Durée: 1h40min

Synopsis 

Le film Alex Strangelove raconte l'histoire d'un élève en terminale, Alex Truelove a tout pour lui : de bonnes notes, une petite amie et une bande éclectique de copains hilarants. Tout va bien jusqu'à ce qu'il décide de perdre sa virginité et rencontre Elliott, un garçon adorable et pétillant qui ne cache pas son attraction pour Alex... dont les sentiments pourraient bien être réciproques. Propulsé dans une quête de soi drôle et attachante, Alex comprend que l'amour, c'est aussi compliqué que bien d'autres aspects de la vie d'adulte. Et qu'au final, ce n'est pas si grave que ça.

Des homos… hétéronormés

Les homosexuels occupent une place discrète mais tout aussi importante sur nos écrans. Bien-qu'ils soient un minorité, combien de films ou séries ne présentent pas un personnage homosexuel ? La majorité de ceux-ci mènent des vies hétéronormées et la caméra ne fait généralement pas une fixation sur leur orientation sexuel mais plutôt sur le stéréotype qu'ils représentent. 

Ce n'est pas le cas ici dans le film Alex Strangelove puisque la sexualité est largement mise en avant. Nous pouvons remarquer que l'amour entre hétérosexuels est souvent représentée par des scènes à connotation érotique et sexuelles tandis que les scènes homosexuelles passent pas la sensualité et l'apprentissage de soi. 

Il y a plusieurs années, bien avant que la société ne soit aussi ouverte d’esprit qu’à l’heure actuelle, un gay était assimilé à une féminisation assumée tandis qu’une lesbienne héritait du cliché de la masculine. En réalisant comme par magie que, non, tous les homosexuels ne rentrent pas dans ces cases très réductrices, les films et séries se sont mises à inclure des personnages ouvertement homos mais d’apparence hétéro. 

14 novembre 2003

Qui contacter pour en parler ?

Parce qu'il ne faut pas hésiter

Vous vous êtes reconnu dans ce blog ? Vous avez du mal à vous accepter et ressentez un mal-être ? Vous vous sentez seul contre tous et n'avez personne à qui en parler? 

  • Si vous avez entre 16 et 25 ans, vous pouvez contacter l'association le Refuge au 06 31 59 69 50. Ils vous répondent soit par SMS soit par téléphone le plus rapidement possible
  • Sexualité, mal-être, le Fil Santé Jeunes répond à vos questions au 3224 (numéro vert gratuit) ou au 01.44.93.30.74 depuis un portable.
  • L’association SOS Homophobie a mis en place une ligne d’écoute accessible au 0810.108.135 ou au 01.48.06.42.41, du lundi au vendredi de 18 h à 22 h (jusqu’à minuit le premier lundi de chaque mois), le samedi de 14 h à 16 h et le dimanche de 18 h à 20 h. 

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10 novembre 2003

Parce qu'on ne le répète jamais assez

Idées reçues

Quand homosexualité ne rime pas avec le risque 0 

Les homosexuels sont, en France, les plus touchés par les infections sexuellement transmissibles. L'infection par le virus du sida (VIH) se maintien dans cette population. Ceci peut s'expliquer par une baisse de l'utilisation du préservatif en raison d'une méconaissance des risques encourrus, selon les chiffres rendus public par l'Agence de la Santé Publique de France. 

En 2015, sur les quelque 6000 découvertes de séropositivité, 2600 concernaient des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), soit 43% de l'ensemble des nouveaux cas contre 54% chez les hétérosexuels, principalement nés en Afrique subsaharienne et dont bon nombre ont été infectés en France, selon ce rapport.

Un retour aggravé des IST

"Le nombre de découvertes de séropositivité ne diminue toujours pas chez les HSH contrairement à ce que l'on observe chez les hétérosexuels, hommes ou femmes, qu'ils soient nés en France ou à l'étranger" relève l'agence sanitaire qui souligne que les HSH sont aussi la population la plus touchée par les MST, désormais désignées par le terme IST (infection sexuellement transmissible).

Selon une étude parue dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), une publication de l'agence, la progression des IST a été particulièrement nette chez les HSH: hausse de

  • 100% des infections par le gonocoque,
  • 56% des syphilis précoces
  • 47% des infections bactériennes rectales dites "LGV"  entre 2013 et 2015.

Plus de 80% des syphilis et près de 70% des gonococcies diagnostiquées en 2015 dans les structures spécialisées ainsi que la quasi-totalité des LGV rectales touchaient les HSH, indique encore l'agence.

Perte de vitesse du préservatif

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Selon les chercheurs, cette explosion des MST chez lesHSH est liée à "une augmentation des comportements sexuels à risque" et à la perte de vitesse du préservatif. Même s'il reste très fortement recommandé, il n'est plus "le seul outil de prévention" relèvent-ils. Le traitement préventif du sida, également appelé prophylaxie pré-exposition (PrEP) peut ainsi être prescrit à l'hôpital depuis fin 2015 aux HSH à risque élevé d'être infectés. Mais ce traitement, contrairement au préservatif, ne protège pas contre des IST comme la syphilis par exemple.

L'agence sanitaire note elle aussi "une utilisation insuffisante du préservatif chez les HSH séropositifs observée dans les études comportementales depuis plusieurs années".

Et elle préconise "de mobiliser l'ensemble des outils de prévention", à savoir: le préservatif, le dépistage régulier du VIH, des IST de l'hépatite C.

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2 avril 2002

En plein coeur...

Il y a quelques semaines de cela, et en rapport avec le thème de ce blog, j'ai pu rencontrer Damien, le frère d'une amie. Commercial dans une société de BTP, il aimerai passer sa vie à voyager tout en continuant de travailler. Il a accepté de témoigner et de parler de son homosexualité avec vous. 

Interview de Damien, 27 ans et homosexuel :

Quand vous êtes vous aperçu que votre sexualité était peut-être différente de celle inculquer par les normes de la société ?

Je pense que ça s’est déclaré lors de l’adolescence. J’avais une petite copine jusqu’au collège... C’est à partir du lycée que je m’en suis aperçu.

Comment s’est déroulé votre processus de découverte de cette homosexualité ?

D’une part, dès le collège, j’avais déjà une très grande majorité d’amies, au sens féminin. Vis-à-vis des autres garçons de mon entourage, cela était donc très différent d’une bande de « copains ». Par la suite, je me suis rendu compte que l’attirance physique que j’éprouvais était plus en direction du genre masculin que féminin. Lorsque j’avais encore des petites amies, l’attirance était plus amicale que physique ou sexuelle.

Racontez nous votre coming-out ? A qui en avez-vous parler en premier ? Qu’en ont pensé vos proches ?

La première qui fut au courant était ma meilleure amie. Elle l’a très bien pris et m’a même avoué qu’elle avait des doutes à ce sujet. Ensuite, lorsque j’ai décidé d’en parler à quelques uns de mes amis (pluriels), certains du genre masculin, ont comment dire, pris la fuite, n’ont pas accepter mon orientation, même si mon attirance ne leur était pas destinée. Globalement, j’ai eu la chance que ma famille l’ai très bien accepté. Mes parents ont surement dut avoir quelques doutes au préalable, sachant que je ne leur présentait pas de petites-amies. Mon frère et ma sœur n’ont absolument eu aucun jugement là-dessus.

A l’heure actuelle, partager vous votre vie avec quelqu’un du même sexe ?

J’ai eu une histoire qui s’est étendu sur trois ans. Elle s’est malheureusement terminée l’an passé. Depuis, j’ai quelqu’un.

Avez-vous déjà eu des difficultés à vous intégrer dans le monde du travail de par votre homosexualité ?

Non, je suis parti un an à l’étranger en « road-trip » et en trouvant des jobs alimentaires. Puis j’ai trouvé un travail très rapidement après être rentré en France.

Pensez vous à un effet de mode de l’homosexualité de nos jours ? De part les avancées légales la concernant, de part la « démocratisation » ?

Je ne pense pas que ce soit un effet de mode. Je pense juste que les gens ont de moins en moins honte à en parler, à se dévoiler. Cela peut en effet donner une impression qu’il y a de plus en plus de personnes homosexuelles. Je pense qu’il y en a toujours autant aujourd’hui qu’il y a quelques années, mais les gens osent plus se dévoiler et s’assumer. Malheureusement, reste encore des personnes qui tentent de s’assumer mais qui subissent les frais d’une homophobie importante (harcèlements moraux et physiques,…)

1 jeunes sur 4 qui tente de se suicider est homosexuel. Pensez-vous que l’information, l’accompagnement et la sensibilisation à ce sujet reste encore à améliorer ?

Bien sur, il y a encore du chemin à faire. Mais je pense qu’aujourd’hui, au sein des établissements scolaires, on perçoit beaucoup de sensibilisation, sur différents thèmes. On ne parle d’homosexualité que lorsque l’on aborde les problèmes liés aux maladies sexuellement transmissibles. Concernant l’accompagnement des jeunes homosexuels, il n’y a pas de situations types, permettant de les mettre en confiance et de pouvoir en parler librement.

Pour ou contre le mariage gay ?

Totalement pour.

Le droit à l’adoption pour les couples homosexuels ?

Oui je suis pour également. Je pense que deux hommes ou deux femmes peuvent apporter autant d’amour, et d’éducation qu’un couple hétéro. Lorsque l’on observe des maltraitances, voire des assassinats comme les bébés congelés, etc. On ne peut pas dire que l’hétéro parentalité est parfaite en tout points pour le bon développement d’un enfant. Concernant les « moqueries » que pourraient engendrer ce schéma, je pense que c’est justement l’éducation d’autrui qui est à remettre en cause.

 

15 novembre 2001

Bibliographie

La réalisation de mon blog repose sur la lecture et l'analyse des articles suivant : 

 

  • Christophe Malvault. "Etre jeune et homosexuel reste un combat difficile"[En ligne] La nouvelle République,[publié le 12/05/2014] Disponible sur: https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/etre-jeune-et-homosexuel-reste-un-combat-difficile
  • François Beck, Jean-Marie, Firdion Stéphane, Legleye Marie-Ange Schiltz. "Les minorités sexuelles face au risque suicidaire" [En ligne] inpes,[publié en 2014] Disponible sur :http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1291.pdf

Résumé : Pour les jeunes des minorités sexuelles et ceux qui se questionnent sur leur identité sexuelle ou de genre, l’affi rmation de soi à l’adolescence peut prendre une dimension dramatique, en raison de la stigmatisation à laquelle ils sont amenés à faire face. Une stigmatisation favorisant le repli sur soi, l’isolement ; et parfois une véritable mise en danger sanitaire et sociale : troubles du comportement, conduites addictives, surrisque suicidaire (par rapport à leurs pairs hétérosexuels). Tel était le constat que dressait en 2010 la première édition de cet ouvrage, qui faisait le point sur plus de quinze ans de recherches et d’études en sciences sociales, dans le monde et en France. Aujourd’hui, en 2013, dans un contexte marqué par des efforts répétés de la part des pouvoirs publics (un large plan d’actions interministériel est en cours, un rapport avec des recommandations pour lutter contre les discriminations LGBT-phobes à l’école a été récemment remis au ministre de l’Éducation nationale), il nous a semblé utile d’actualiser notre travail, afi n de rendre compte à la fois des progrès de la recherche mais aussi des nouvelles pistes d’actions. Ces nouvelles connaissances ont vocation à conforter ou à affi ner les stratégies de prévention, d’éducation et de promotion  globale de la santé mises en place depuis plusieurs années par le ministère en charge de la santé, avec le concours de l’Inpes. Celles-ci visent à créer des milieux favorables à l’épanouissement de tous les jeunes, en favorisant le dialogue autour de la découverte de la sexualité et de l’homosexualité, afi n de lever les tabous et de renforcer l’acceptabilité de toutes les orientations, de toutes les identités.

  • Reporters d'Espoirs. "Un refuge pour les jeunes homosexuels"[En ligne] Réussir ma vie [Publié le 19 mai 2009] Disponible sur https://www.reussirmavie.net/Un-Refuge-pour-les-jeunes-homosexuels_a665.html
  • Adrien Filoche "Dans 72 pays, l'homosexualité est encore un crime" [En ligne] Le petit journal [Publie le 21/06/2018] Disponible sur https://lepetitjournal.com/societe/dans-72-pays-lhomosexualite-est-encore-un-crime-233803
  • Administrateur "L'association LGBT" [En ligne] Fédération LGBT [Publié en 2003]  Disponible sur http://federation-lgbt.org/
  • Emilie Tôn "Comment reconnaître un gay d'un hétéro? l'article qui scandalise les internautes" [En ligne] L'Express [Publié le 24/06/2017] Disponible sur https://www.lexpress.fr/actualite/medias/comment-reconnaitre-un-gay-d-un-hetero-l-article-qui-scandalise-les-internautes_1921114.html
10 novembre 2001

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